J’ai eu le privilège de visionner ce film avant sa sortie. J’ai beaucoup aimé. Tant pour la qualité du documentaire qui couvre bien ce sujet, que pour la profondeur du message transmis. Une idée ne me quitte plus depuis : les thèmes couverts bénéficieraient à toutes et tous, peu importe leur âge. J’ai encore une fois pris conscience de la perversité du message véhiculé sur la sexualité : Il faut être beau (selon certains critères prédéfinis et très étroits), il faut avoir une fréquence élevée de relations sexuelles, celles-ci doivent être spectaculaires, diversifiées, flamboyantes, la nouveauté doit être présente le plus souvent possible. Les relations sexuelles doivent être spontanées, le désir efficace et rapide.

Bien que ce type de relation sexuelle puisse être très agréable, il m’apparaît impératif de ne pas perdre de vue qu’il est loin d’être unique. Plusieurs formes de sexualité, de pratiques, de plaisirs peuvent être vécues, partagées.

Ce que ce film rappelle, c’est la puissance de l’intimité, de la lenteur, du dévoilement à l’autre. Ce qu’il propose c’est l’acceptation de la vie telle qu’elle est, avec le vieillissement, la maladie, les contraintes nombreuses dans une vie d’humain et l’adaptation à notre réalité. Ce qu’il suggère, c’est le potentiel élevé d’une diversité de pratiques qu’il nous appartient de moduler jour après jour. Autant de suggestions qu’on gagnerait à ajouter à notre vision de la sexualité, qu’on s’adresse aux ados, aux jeunes adultes, aux parents ou aux aîné.e.s.

À l’affiche en Février 2017

p.s J’ai eu la chance de visionner gratuitement ce film, mais il s’agit de mon initiative totale de rédiger ce billet.